Extrait du journal

Trianon. il n’v a pas lieu de s’en étonner outre mesure. Mais, malgré toute notre sympathie pour l’œuvre intérieure du fascisme, «nous reglettons que son chef éminent apporte en politique extérieure des improvisations aussi déconcertantes et aussi peu rassurantes pour le maintien de la paix. Comment M. Mussolini ne comprend-il pas que ce sont les traités interminus apr.* la guerre qui forment les fondements du droit public en Europe, que la paix ne pouf être maintenue que sur la base des traités existants, traités qui ne peuvent cire modifiés que du libre consentement de tous leurs signataires, ainsi que le prévoit d’ailleurs l’parfile 10 du pacte de la Société de- Nations ? Le meilleur moyen de se préparer à celle éventualité, ce «n-’est pas de proclamer « a priori l’injustice des traités; c’est d’attendre q-u-c le temps fasse son œuvre d’apaisement; c’est pour la Hongrie, comme pour toutes les puissances intéressées, de pratiquer une politique de paix et de concorde. parce -que c’est cette politique seule qui permettra de créer les conditions nécessaires au remaniement des dispositions conventionnelle- qui -seront reconnues inapplicables, inopérantes ou comme ne correspondant plus à l’état du droit public. Quand l’harmonie régnera entre les peuples, les possibilités d’arrangement et de conciliation seront incalculasses....