Extrait du journal

- Je ne prendrai jamais mon parti de voir dépenser plusieurs dizaines de millions aux abattoirs pour y améliorer des bâtiments, sans qu'il soit mis en même temps u terme à la sauvagerie des abatages, au supplice des animaux assistant terrifiés au dépéçage de leurs semblables, aux immondes cloaques des cours, à la pollution, par la fange du sol, des produits soumis ensuite à la consommation, aux pertes de sang, de nivets. de déchets, d'oléo, inhérentes.à un fonctionnement archaïque, à l'insuffisance 'des installations mécaniques et frigorifiques, à l'emploi d'un matériel défectueux et souvent souillé, à l'essuyage des viandes au moyen de torchons infects, à la dépouille et au parage avec des couteaux non désinfectés, aux difficultés d'ordre matériel auxquelles se heurte l'inspection sanitaire....