Extrait du journal

Peu de faits nouveaux se sont produits depuis lors. Mais l'impatience fort légitime de l'opinion publique devant la mauvaise foi de nos ennemis, l'imprudence de certaines paroles prononcées au Sénat (et que M. le président Raoul Péret a très sagement relevees), les ma[rJlŒuvre:SI de découragement tentées par les adversaires du cabinet, d'autres raisons encore expliquent le sentiment de M. le président du conseil qui jugeait l'heure venue d'une « mise au point » * D'où là forme ramassée et la sobriété de son discours qui portera fortement isur l'opinion française et qui sera particulièrement apprécié par nos amis et alliés. Quant à l'Allemagne, elle ne pourra pas se plaindre qu'on ne l'ait point avertie. Les termes dont M, Aristide Briand s'est servi ne peuvent lui laisser aucune illusion....