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L’Homme libre, 12 septembre 1928

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L’Homme libre
12 septembre 1928


Extrait du journal

Depuis lors, les penpeties de la guerre civile et — disons-le — l'inertie volontaire des puissances ont empêché toute réalisation. Les diverses commissions ou conférences sino-étrangères n'ont pas abouti et ont cessé de négocier. Sans arrêt, le gouvernement de Canton, qui est devenu celui de Nankin, n'a cessé de présenter des révendications aux gouvernements européens et américain. Il n'a jamais été écouté, sauf lorsqu'il s'est agi de conclure des arrangements temporaires et limités. En réalité, le problème des rapports entre la Chine et les puissances est, pour ainsi dire, entier. « Nous, ne le discuterons que lorsque nous aurons en face de nous des délégués régulièrement mandatés par la nation chinoise » ont répété les chancelleries occidentales. Ce faux-fuyant avait pour lui le bon sens et la prudence. Mais il ne sera bientôt plus de mise, si le gouvernement chinois central arrive à imposer son autorité. Et alors. il faudra bien négocier avec un pouvoir chinois qu'on ne pourra pas ne pas reconnaître, puisqu'il n'y en aura point d'autres....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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