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L’Homme libre, 17 février 1930

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L’Homme libre
17 février 1930


Extrait du journal

(1) L'Etat Français a été également obligé de procéder de la même façon pour liquider les suites de la guerre. Mais l'œuvre de liquidation se prolonge un peu trop pour certains bureaux qui ne montrent aucune hâte à disparaître et cela en vertu du fameux principe : « Il n'y a que le provisoire qui dure ! » Citons entre autre l'Office des Biens et Intérêts Privés à Paris, dont l'immense majorité des Français ignore les attributions, et sa succursale de Strasbourg, 'l'Office de Vérification et de. Compensation. Ces deux bureaux sont chargés de recouvrer les crét ancles des Français dans les pays ci-devant ennemis et viee-versa Les dettes des (ressortissants de ces pays sur des citoyens français. Depuis dix ans il nous semble que ces opérations deveraient être achevées. Qu'en pensez-vous M. Briand ?...

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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