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L’Homme libre, 24 novembre 1920

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L’Homme libre
24 novembre 1920


Extrait du journal

Ce n'est pas nous qui avons inventé la Société des nations ; mais, à partir du jour où l'on nous l'avait imposée comme préambule d'un traité de paix objet de tous nos espoirs, nous avions fait allègrement le sacrifice de nos doutes. Un homme tel que M. Léon Bourgeois s'est mis à l'oeuvre et il a, si l'on peut ainsi parler, tenté l'impossible pour perfectionner l'instrument qu'on avait placé un peu de force dans ses mains. Avec la clarté de l'évidence, il a montré que 'la Société des nations risquait de voir ses avis méconnus et "ïnême bafoués si elle n'avait pas- une force et un budget à sa disposition....

À propos

Fondé en 1913 par Georges Clemenceau, L’Homme libre (certains numéros sont publiés sous le nom L’Homme enchaîné) constituait une tribune de choix pour l’homme politique. Bien que le tirage fût toujours faible, le journal était très suivi pour ses analyses approfondies. Le journal traitait en priorité des questions de politique intérieure et de diplomatie et servait souvent de tribune aux idées des radicaux.

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