Extrait du journal

L'échange de vues qui s'ensuivit ayant établi que les socialistes français étaient convaincus que le gouvernement de la République voulait sincèrement le maintien de là paix et que par conséquent, si la guerre éclatait malgré la France, "ils n'auraient à choisir qu'entre deux alternatives le vote en faveur 'des crédits de guerre, et l'abstention, Muller finit par se rallier à l'opinion exprimée par le président de la séance, que l'abstention dans les deux pavs serait le seul moyen d'assurer runité'd'action des partis socialistes de France et d'Allemagne. Toutefois, il resta bien entendu qu'aucun engagement ne pouvait être pris à cet égard, et qu» l'échange de vues gui venait d'avoir lieu n'aurait d'autre but que d'éclairer mutuellement les décisions qu'au moment...