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L’Humanité, 10 octobre 1944

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L’Humanité
10 octobre 1944


Extrait du journal

Et puis, voici que s’avancent, précédés d’une forêt de drapeaux français et alliés, plusieurs milliers de soldats, des F.T.P., des F.F.I., ceux de la libération de Paris, les glorieux insurgés au brassard tricolore, suivis d’autres milliers de membres des Milices patriotiques. Tous passent devant le commandant des troupes F.F.I. de Paris et de la région parisienne, devant celui qui dirigea le soulèvement victorieux de la grande ville invaincue, devant celui qui imposa au soudard von Choltitz la reddition sans conditions. Ils saluent le colonel Roi, le chef du Paris populaire qui appliqua le 20 août, malgré d’étranges oppositions, le mot d’ordre de de Gaulle : « L’insurrection nationale est inséparable de la libération nationale ! » Des milliers de F.F.I. de toutes origines tournent la tête, avec émotion vers le colonel Roi, Henri Tanguy, ouvrier chaudronnier de Morlaix, émule des soldats de l’An II et de ceux de l'Armée rouge invincible....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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