Extrait du journal

11 est vrai que les veuves Louchent l'allocation, encore pas toujours. Il est vrai •que l'assistance par le Comité de Répar̃ tition des Fonds des diverses journées ̃.des orphelins .'de la guerre vient, pour .bon nombre, atténuer les situations angoissantes. Mais le régime de l'allocation est précaire, elle «'«est pas un diroit, elle ne peut pas toujours durer, et pour ce qui est de l'assistance de l'cesuvire de "guerre du Comité d'Attribution, disonsle bien haut ses jours sont comptés, « Ses ressources ont eu uniquement Jpour origine le produit de deux journées », dont la. deuxième fut déjà moins "fructueuse que la première, et chacun 'sait que" le temps des « journées » noubelles est1'. paSëéi 'En "tout cinq millions, auxquels il faut ajouter quatre millions ̃votés par le .-Parlement" à fin mars. Voilà les sommes dont disposa le Comité, et il y a- -un million à payer par mois. Dans quelques semaines, il ne restera plus un :sou en caisse. Déjà, pour attendre le vote parlementaire, il a fallu une avance de 500.000 francs du Secours national et les mensualités sont cependant de plusieurs mois en retard. N'ont touché régulièrement que les orphelins inscrits dans quelques grandes organisations disposant de .ressources considérables et qui 1 pouvaient faire l'avance.. Et puis, au début, du comité constitué par des délégués des orphelinats confessionnels ou corporatifs existants (peu nombreux du reste, et de toutes nuances politiques ou sociales, quoi qu'on en ait dit), le nombre des bénéficiaires était forcément restreint. Là porte d'entrée n'é!a.iL pas connue pour beaucoup d'oeuvres qui, depuis, ont présenté la plus grosse. part des orphelins qui touchent aujourd'hui. La répartition aurait avant pu se faire pendant une certaine durée, mais les temps sont changés. Ainsi la Fédération Nationale des Coopératives qui, aujourd'hui, a plus de dix milles orphelins touchant par son intermédiaire au Comité d'Attribution des Fonds et touchant à cet effet cent mille francs par mois, quatre vingt mille maintenant que le secours mensuel est de huit 'francs par mois, n'était pas, au début, admise aux bénéfices de l'oeuvro..11 lui a môme fallu 'quelque ténacité pour y .parvenir. Elle représente à elle seule autant de versements mensuels qu'il y a un an, tous le» orphelins adhérents aux organismes qui, seuls, constituaient et constituent toujours le Comité' d'Attribution'des Fonds....