Extrait du journal

Depuis quinze années, les chefs social-démocrates ont misé sur le triomphe de la « démocratie » européenne et sur la chute toujours annoncée de l'Union soviétique. Or, la politique de collaboration démocratique défendue par la II" Internationale a conduit à la faillite la plus honteuse de toute l'histoire du prolétariat. Et voila au contraire que les dirigeants de la bourgeoisie en visite à travers l'Union soviétique sont contraints d'avouer l'immense suc< ces de la réalisation du socialisme dans le plus grand pays de l'Europe. Mais les Blum et les Rosepfeld s'obstinent à défendre la démocratie bourgeoise contre toutes les dictatures, même la dictature prolétarienne. Cela malgré que l'expérience ait tranché et que les résultats soient devant les yeux'! La démocratie bourgeoise d'Allemagne et celle d'Autriche pour ne parler que de celles-là n'ont-elles pas ̃abouti à l'écrasement des ouvriers et des paysans ? Et la dictature du prblétarijat n'a-t-elle pas permis à nos camarades soviétiques d'échapper à la crise mondiale ? Gràce à elle, n'ont-ils pas porté leur économie arriérée;, au niveau des techniques les plus évoluées du monde ? Et au lieu de reconnaître que les méthodes révolutionnaires ont sauvé les prolétaires courageux de l'Union soviétique, les chefs socialistes persistent à faire chorus aux pires valets Ha capital pour outrager les bolcheviks.. Dans le concert, leur rôle est de détourner les prolétaires français de suivre l'exemple des Soviets. Et rien n'arrête dans ce travail, les chefs social-démocrates. Hier encore et depuis Clemenceau, l'impérialisme français était àjaiête 3.e, l'agression, contre" rUnion soviétique nous en avons mille fois. apporté |a preuve. Et lorsqu'à Gênes, en 1922, l'Union soviétique signa avec l'Allemagne [vaincue le traité de Rapallo, les socialistes et les bourgeois les accusé-, rent d'avoir signé un traité militaire avec Berlin. On peut voir aujourd'hui combien c'était là une affirmation mensongère....