Extrait du journal

La Gazette de la Croix constate deux conséquences forcées de la convention : la première, C’est que les divers prétendants à la succession du Schleswig-Holstein sont « indéfiniment» écartés ; la seconde, c’est que la Prusse, quelle que soit la solution à intervenir, disposera à son gré des forces militaires et maritimes demie pays. Possédant ainsi la plus haute prérogative de la souveraineté , la Prusse ne n culera pas devant l’annexion,qui n’est plus qu’une question de temps. Les deux puissances, en se plaçant sur le terrain du traité de Vienne, se considèrent comme les seuls propriétaires des duchés et libres d’en disposera leur gré; il ne s’agirait donc plus, comme pour le Lauenbourg, que d une indemnité ou d’une compensation quelconque pour que tous ces droits pussent être réunis dans une seule main. Dès lors l’annexion serait faite....