Extrait du journal

rations ambiguës. L’organe de lord Palmerston dit que les puissances maintiennent le protocole de 1830, et qu’elles sont disposées à recommander aux Grecs le roi Ferdinand de Portugal, père du roi actuel, comme candidat au trône de Grèce. Le prince Alfred une fois nommé, une fois démissionnaire, procèdera-t-on immédiatisent à une nouvelle élection? On pourrait le croire, en voyant l’ardeur que le gouvernement provisoire apporte à ouvrir les scrutins. Il nous paraîtrait cependant plus rationnel que les futurs candidats, avant d’entrer en campagne, voulussent connaître les modifications que l’Assemblée nationale introduira sans doute dans la Constitution. Qui sait si les Grecs, après avoir expérimenté tous les embarras que leur créent en ce moment les rivalités d’influences, d’ambitions et de candidatures, ne songeront pas à supprimer purement et simplement ce trône, qu’ils ne veulent peut-être donner qu’en échange des îles Ioniennes?...