Extrait du journal

arrivée avant que les cultivateurs que je réveillerais au village de la station aient attelé 'une voiture plus ou moins rapide... Il faut tirer M. Dubois La besse de cette embûche, il faut sauver son œuvre, s’il en est temps encore. — Alors je vais vous laisser, Ma demoiselle, et courir au télégraphe pour y envoyer à mon camarade une dépêche qui, avec des mots que lui seul comprendra, le mettra en garde et le fera revenir aussitôt que possible; cependant il ne me paraît guère probable qu’il reprenne le train avant une visite au Ministère, avant de s’êb'c assuré par lui-même d’une su-. percherie.au premier abord invraisem blable... Songez donc aux difficultés d’imiter, avec ses signatures, une cor-, respondanoe ministérielle!...Tout cela est grave, très grave... — Mais vrai, malheureusement, je ne m’y trompe point... Au revoir, Mon sieur, agissons chacun de notre côté, et merci au nom de M. Dubois La besse. » Elsie mangea à la hâte, redescendit à pied vers la gare de Langres afin de diminuer son impatience et de s'entraîner, prit le premier train qui put la ramener dans lu direction de Sou langes et descendit à la station où la voiture du Francharl l’avait ante-...