Extrait du journal

PAR Lucien DONEL C'est la touchante histoire d’un jeune peintre qui, d’une humble ori gine et à travers les difficultés de la vie, n’en arrive pas moins à la célé brité et à la fortune. Ses succès lui font retrouver la fille d’un illustre avocat, à laquelle, enfant elle-même, il vendait jadis des fleurs marines sur lesgrèves d’Ostende. L’amour naît ; le mariage est décidé ; Jean Meure touche au bonheur ; mais au moment d’y atteindre, la chimère lui échappe. Ce récit charmera par l’allure simple du style et la vérité du dialogue, par la hauteur des pensées et le choix exquis des détails séducteurs. Le fin conteur dont nous connaissons tant d’œuvres délicates, n’a rien fait, que nous sachions, de plus profondément émouvant. L’AFFAIRE DES ÉVÊQUES Le correspondant du Temps à Home se fait l’écho d’un bruit suivant lequel on admettrait, au Vatican, que l’on a manqué au moins dans la forme en faisant parvenir des injonctions aux évêques de Laval et de Dijon par l’en tremise du nonce, vu qu’en France tous les gouvernements, avant et après le Concordat, ont toujours restreint le rôle du nonce à celui d’un ambassa deur, et ne lui ont reconnu aucun droit d’ingérence ou de juridiction sur le clergé national, et que chaque fois que leuonce s’est permis une infraction à cotte règle, le Vatican lui-même a reconnu qu’il devait présenter ses excuses. On chercherait donc actuelle ment une formule d’accommodement. Le Vatican reconnaîtrait le bien fondé des réclamations du gouvernement français contre l’ingérence de Mgr Lerenzelli ; de son côté, le gouvernement...