Extrait du journal

drait très bon marché, cinq mille francs peut-être... ; « Il est aussi pratique qu’on peut 1« souhaiter, décollant-partout, pouvant employer-un moteur de 10 ou 15 chevaux, at terrissant très lentement à 30 mètres, et cela sans aucun danger. ,« Le souci de la sécurité, plus encore peut-être que la question de dépense, a été jusqu’à présent le principal obstacle à l’aviation de tourisme. Or, l’avion à faible puissance* extrêmement planeur, présente, je l’affirme, moins de dangers qu’une auto. « Rien à .-craindre, naturellement, des croisements de route, du'chien qui passe, des pneus qui éclatent, du piéton que l’on veut éviter..; Mais rien à craindre non plus de l’atterrissage, ce moment le plus périlleux d’un voyage en avion. Avec l’ap pareil à faible, puissance, l’atterrissage se fait, sans aucun vent, ' à une vitesse de 35 kilomètres, c’est-à-dire; à une vitesse in signifiante par vent debout. « Rien à craindre des pannes de moteur, avec un avion qui plane 16 fois sa hauteur, c’est-à-dire qui a i.600 mètres pour atter rir, quand il se trouve à 100 mètres" de hauteur !... . « Et ce sera le voyage rêvé, délicieux, à vitesse relativement faible, à hauteur très médiocre — 50 mètres, si l’on veut. Le touriste verra le paysan, dépassera les autos, s’arrêtera où il voudra, partira quand il.voudra. Ce sera charmant..; et si bon. marché ! Trois litres d’essence aux cent kilomètres, c’est-à-dire sensiblement moins que la plus modeste voiture !„, - ' « Ce sera, n’en doutez pas, l’aéro-taxi de demain... » — Mais, en attendant, quels sont vos projets;?...