Extrait du journal

IL FAUT DIMINUER LES IMPOTS m> Un impôt qui atteint le cinquième du capital ! Un président de Chambre syndicale donne un exemple chiffré d’écrasement fiscal. Cet exemple et ces chiffres montrent la progression constante des prélèvements du fisc dans une affaire. Et poiu* qu’on ne puisse pas penser que l’augmentation incessante des impôts est simplement, la conséquence de l’augmentation du chiffre d’affaires, on a placé; en face de chaque échéance fiscale le pourcentage de la somme payée par. rapport au capital de cette société. En 1913, en francs-or, cette fabrique de plaques émaillées paya 5.006 fr. 35 d’impôts (soit environ 25.000 francs actuels) ; cette somme représentait 1,25 % du capital de la société. Dès 1923, l’impôt passait à 60.976 francs (calculés en francs papier) représentant 5,55 % du capital. Et régulièrement,' chaque année, la proportion croît désormais. Elle était de 14,70 % en 1928 avec 161.696 francs de contribu tions. Elle a grimpé à 18,25 % l’année dernière, soit 328.749 francs d’impôts, près du cinquième du capital I Ce qui signifie qu’en cinq ans et demi, si le taux d’impôt reste le même — et nous savons qu’il a été augmenté — cette société aura payé à l’Etat une somme égale à spn capital ! Comment le prix de la vie pourrait-il diminuer qu^nd le com merce doit d’abord acquitter une pareille contribution ? Pour que la vie soit moins chère, diminuons avant tout les impôts, ^ - ...