Extrait du journal

I'ifL y a vraiment des Français Il qui ont cru au péril immédiat Il de guerre. Cet appoint d'erreur a déterminé la majorité de M. Laval. Pour un peu le président du Conseil se serait fait applaudir en disant sur un mode emprunté à notre ancien chef commun, Aristide Briand : « Tant que je serai au gouvernement, il n'y aura pas de guerre avec l'Italie », comme si, en toute hypothèse, en toute éventualité, le casus belli francoitalien n'était pas exclu de nos esprits et de nos cœurs. Yvon Delbos avait cependant traduit le sentiment unanime de l'opposition dans son discours si parfaitement mesuré, si cordial envers l'Italie, si dépourvu de passion partisane et justicière. N'empêche ! Il a paru que M. Laval sauvait la paix en sauvant sa mise. Farinacci, dans son journal de Crémone, m'accuse QSsez vilainement d'avoir voté contre l'Italie en votant contre Laval. Un maximum de confusion résulte d'un maximum d'habileté....