Extrait du journal

« Prêtes à le donner ?... » Peutêtre. Mais « l'ayant donné », non! La commission des affaires étrangères, par exemple, n'avait pas été officiellement saisie des articles 33 à 4Jl puisque la ^ comnMssiori de$- finances en avait prononcé la disjonction. Ce qui est vrai, c'est que la commission des affaires étrangères, par un commun accord de ses 'membres de droite et de ses membres de gauche, pour ne pas perdre de temps et ne pas être accusée de recourir à des manœuvres dilatoires, avait examiné « officieusement » les articles litigieux. Elle entendait ainsi se tenir prête, en effet, à donner sur eux son avis officiel, dès qu'ils lui seraient régulièrement soumis. Ce zèle méritait bien qu'on en usât, à l'égard de cette commission diligente, avec moins de désinvolture, et qu'on n'enregistrât point comme acquis d'office les résultats d'une délibération... qu'elle n'avait pas close....