Extrait du journal

Alors, une reconnaissance de facto ? Le Conseil paraît s'être assez vite persuadé que cette formulé comporterait toutes sortes d'inconvénients, sans comporter les avantages de la reconnaissance de jure. C'est donc cette reconnaissance de jure qui est en question, avec la nomination d'un ambassadeur. Mais devant les objections présentement soulevées, on attendra que M. Léon Bérard ait éclairci la situation. On espère que, dans un très bref délai, il sera en mesure de transmettre de Burgos à Paris des informations « fermes ». A ce moment, la décision interviendra. Telle est la conclusion à laquelle s'est rallié M. Daladier, qui a pris la parole le dernier....