Extrait du journal

Et, cette année, on sait déjà qu'il n'y en aura pas. Mais le vigneron est accroché à son arpent, à son journal, à s a. perchée. Dans de grands mouvements de désespoir, il parle de tout arracher, de. ficher ça en framboises ou en asperges : mais il se réveille le lendemain plus vigneron que jamais : s'il n'était plus ugneron, il serait obligé de bouère de l'eau et, rien qu'à cette idée, le cœur lui tourne ; il est prêt à tous les nouveaux sacrifices : il y mettra le prix ; il en crèvera, mais à côté de ses vignes, qu'il aura façonnées, taillées, soufrées, sulfates, je ne sais combien de fois, à côté de ses vignes dont les vrilles s'accrochent Aux échalas ou aux fils de fer, jaunies de soufre ou vert-de-grisées de sulfate, ton sur ton, à cause du mildiou, à cause du black rot, travail constant, accaparant....