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L’Œuvre, 22 avril 1928

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L’Œuvre
22 avril 1928


Extrait du journal

Il est prudent, quand on prétend consacrer la journée du dimanche à d'autres travaux ou à d'autres plaisirs, de ne pas arriver trop tôt, dans la salle de vote : on risquerait d'être retenu pour faire partie du bureau, ce qui est un grand honneur sans doute, ma.is une interminable corvée. Que ceux qui espèrent tirer de l'élu, de précieux avantages s'imposent de surveiller la régula.rité et la loyauté des élections, c'est leur affaire. Pour vous qui avez l'intention d'aller cueillir du muguet, attendez que trois personnages incorruptibles se soient installés aux places d'honneur, après quoi vous viendrez leur porter votre enveloppe. Vous éprouverez la même émotion que le jour où vous a.vez été reçu au certifica.t d'études, quand vous entendrez le président prononcer avec une grande solennité ; « Le citoyen Léonidas a voté t »...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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