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L’Œuvre, 23 mars 1940

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L’Œuvre
23 mars 1940


Extrait du journal

LES « Comités secrets », en temps de guerre, peuvent se justifier pour deux raisons. La première est qu'il y a, en effet, des secrets qui ne peuvent être mis sur la place publique. La seconde est que, pour le prestige du régime démocratique. que nous défendons, il est certains spectacles qu'il vaut mieux, selon les paroles du président Herriot, ne pas donner « au pays et à l'étranger ». De ce point de vue, la séance d'hier eut gagné à être secrète. Par la médiocrité des critiques, l'incertitude des doctrines, le ton personnel des débats, elle n'a pas été — M. Léon ontm (dont la pathétique intervention Il sauvé l'honneur) l'a souligné avec force — digne d'un Parlement de guerre....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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