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L’Œuvre, 24 juillet 1925

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L’Œuvre
24 juillet 1925


Extrait du journal

Nul doute possible : l'Allemagne se ré vêle d'humeur à dialoguer. Au reste, tel était déjà son état d'esprit quand, en février, elle nous fit des ouvertures au sujet d'un pacte éventuel de sécurité. A cette époque, l'on ne manqua pas de lions mettre en garde contre le piège qu'enveloppait cette initiative. A coup sur, dt.ns toute démarche de chancellerie, il y a quelque part de piège, car celui qui s'y risque nourrit l'espoir d'avoir joué le beau rôle si on l'envoie promener. Exiger que pour tenter l'aventure il se dût mettre dans un mauvais cas, ce serait condamner tout le monde à l'immobilité diplomatique al)soluZ. Il reste qu'en engageant le fer — si l'on employer cette métaphore à propos J d'a ne négociation aux fins pacifiques — 'àe façon à nous rendre l'abstention impossible, le Reich marquait un désir d'entente sur les bases de la reconnaissance du fait accompli....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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