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L’Œuvre, 28 janvier 1920

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L’Œuvre
28 janvier 1920


Extrait du journal

lia signature de la paix a permis à l'Allemagne de sortir de son isolement, d'entrer en relations avec l'étranger. Elle voit avec satisfaction ses diplomates partir pour "Paris, pour Londres, pour Bruxelles. Déjà, quelques commerçants français se hasardent à Berlin. Le ministre de la Reconstruction Gœzler va partir pour la France, où il doit organiser la reconstitution des régions dévastées. Les grandes « firmes » allemandes songent à se faire représenter en France par des commerçants français. Des accords commerciaux se préparent avec la Tohéco-Slovaquie, peut-être avec la Pologne. L'Allemagne a le sentiment que le vide où elle se débattait fait place peu à peu à une atmosphère plus sympathique — et plus respirable....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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