Extrait du journal

Wos banquiers français, habitués à ne prêter qu'aux riches, ne pratiquent généralement pus les opérations de crédit à long terme à l'exportation i,ui sont si profitables aux banquiers d'Angleterre et d'Allemagne. Toutes les nouveautés les ont effrayés ils auraient dû organiser des services d'étude et de renseignements, créer des filiales et des succursales à l'étranger. greffer une organisation nouvelle sur l'ancienne. Mais leur clientèle opulente qui s'intéresse aux rapports, à de rares valeurs industrielles, à des valeurs de spéculation, aux émissions d'emprunts d'Etat n'incite pas nos banquiers aux nouveautés. L'escompte devient dans les établissements français une opération secondaire. M. Jules Bloch remarque avec raison que nos banquiers, au lieu d'aider, de soutenir, de commanditer les petits commerçants, prêtaient volontiers des capitaux à des banquiers étrangers qui, de ces capitaux, faisaient emploi en avances des exportateurs également étrangers. Notre argent servait à préparer ou entretenir la prospérité de nos concurrents....