Extrait du journal

Ainsi, tout ce qui n'est pas marxiste, en France, voit le péril d'extrême-gauche et le signale. C'est un progrès. Mais ce commencement de clairvoyance ne servira de rien si, sur le terrain ferme de la politique positive, l'on ne prend pas les dispositions nécessaires a sa manifestation pratique, c'est-à-dire ai le Parlement n'adopte pas une réforme Electorale juste et sérieuse. M. Albert Milhaud, radical chevronné, le répète depuis un an hier encore, constatant combien gravement le scrutin d'arrondissement divise ion parti, et envisageant les travaux du congrès national d'octobre, NI. Milhaud écrivait « Avant comme après ce congrès. les radicaux qui ne passent pas au premier tour seront obligés de rechercher soit les voix modérées, soit les voix socialistes. Ils n'adopteront pas la même attitude dans toutes lea circonscriptions. Lors des dernières élections municipales on a vu, dans une fédération importante, le président de la Fédération se présenter sur une liste de « Front commun » «t le secrétaire général de la fédération faire partie d'une liste de concentration, dans la même ville. Dans une autre fédération non moins importante, on a vu une fraction des radicaux du chef-lieu se détacher de la liste municipale radicale, combattue à droite par une liste nationaliste, pour se porter du côté du a Front commun n et mettre en échec la municipalité radicale sortante. Ces divisions, ces aberrations, ces décisions scabreuses provoquées par des sophismes où l'intérêt perparti. S'il y avait un régime de représentation proportionnelle qui réunisse tontes les nuances dans une même couleur, les radicaux aeraient radicaux au lieu d'être frontistes ou antifrontistes. b...