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L’Ouest-Éclair, 17 mars 1937

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L’Ouest-Éclair
17 mars 1937


Extrait du journal

Le commandant l6lt alors les sommations d'usage et le clairon sonne tandis qu'en réponse, la Mairie fait actionner la sirène d'alarme. C'est la charge de part et d'autre. Des- coups sont échangés, des hommes s'affaissent. Parmi eux on relève le commandant Mathis, de la Garde mobile, assez grièvement atteint à la tête à coups de matraque, et M. Robic. conseiller municipal de Clichy, qui a reçu une balle dans la tête et dont l'état est apparu très grave au médecin de l'hôpital Beaujon, où il a été immédiatement transporté. Tandis que la bataille se déroule et que les manifestants improvisent des barrages pour résister à l'assaut du service d'ordre, les belligérants continuent à relever chacuns leurs blessés. hélas trop nombreux, qui, après avoir reçu les premiers soins nécessaires les agents et gardes mobiles dans les camions de la Croix-Rouge, les manifestants dans la salle de la mairie sont transportés ensuite dans les mêmes voitures à l'hôpital Beaujon. De nombreuses victimes des deux côtés...

À propos

Fondé en 1899 à Rennes, L’Ouest-Éclair était un quotidien régional français dont l’influence prospérait sur toute la région Bretagne, jusqu’en Vendée. Il sera remplacé par Ouest-France à la Libération, en 1944.

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