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L’Ouest-Éclair, 20 février 1917

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L’Ouest-Éclair
20 février 1917


Extrait du journal

Il feint se défier de ce régime de restrictions, prohibitions, vexations, mortifications et. réquisitions auquel se croit en drait de recourir avec un exclusivisme inquiétant, pour sortir de se*; embarras, un état qui n'a pas su prévoir. Assurément, en temps Je guerre, quand le salut de la patrie est la suprême loi l'Etat n'a pas il devenir le serviteur des intérêts particuliers les intérêts particuliers, au contraire, doivent se soumettre volontairement aux grands intérêts de l'Etat. Encore n'est-il pas démontré que les mesures révolutionnaires énumérées ci-dessus soient les seuls moyens d'aboutir à mettre un peu d'ordre dans les affaires économiques du pays et d'assurer la vie des membres de la nation. Nous allons faire une expérience en grand d'une sorie de caricature de socialisme dont, nos socialistes doctrinaires mis ù part, aucun Français n'at.tend de sérieux bienfaits. Nous étions médiocrement « organisés », en France, avant la "uerre. Un essai hâtif et puéril d'étatisme a mis le comble à la désorganisation. Prenons garde nous n'avons déjà donné que trop de gages au communisme...

À propos

Fondé en 1899 à Rennes, L’Ouest-Éclair était un quotidien régional français dont l’influence prospérait sur toute la région Bretagne, jusqu’en Vendée. Il sera remplacé par Ouest-France à la Libération, en 1944.

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