Extrait du journal

Cet effort est, encore une fois, insuffisamment connu, non pas que ses dirigeants ou ses auxiflaires volontaires attendent des iloges ou des remerciements, mais parce que les prisonniers et leurs familles ne doivent pas ignorer, dans leur propre intérêt, ce que peut faire pour eux le Comité Central. Il a donc dû organiser sa propagande, joindre aux colis qu'il envoie, des tracts, des affiches à apposer dans les camps. C'est que, pour demander, il faut savoir où s'adresser le Comité Central donne son adresse.Il a encore pris à sa charge, à Paris, un secrétariat des libérés, qui, selon le mot de son chef, est un véritable office de dépan. nage Marius Richard, luimême prisonnier libéré, en écrit dans Vrai Tous les fils de la vie, brisés par la guerre, par la captivité, s'y renouent. A chacune des tables où on les écoute, mes camarades me font l'effet d'être au confessionnal. Qu'il ait affaire au Service du Travail, au Service Juridique, ou au Service d'Assistance Sociale, le prisonnier libéré est toujours certain de trouver le conseil le plus désintéressé, le plus autorisé aussi, le renseignement qui l'orientera, l'indication des secours et des aides qu'il peut attendre, l'encouragement qui le soutiendra. S'il est sans foyer, sans travail, la prisonnier libéré trouvera au...