Extrait du journal

Le citoyen Jacques Doriot, ayant levé contre le Comité central du Parti communiste l'étendard de la révolte, et mobilisé les ouvriers de Saint-Denis, Moscou s'est ému de cette dissidence possible, qui serait sérieuse, et a convoqué à la barre de l'Internationale le nouvel hérétique. Le « grand Jacques » refuse de partir. Il est d'ailleurs en plein campagne électorale. Il a aussi l'expérience des « prudents ». L'Internationale lui fait le coup classique qui n'avait pas réussi en 1922 avec Frossard, en 1928 avec Garchery et Louis Sellier. Seul, dans un cas analogue, l'ancien ambassadeur Rakowsky avait obtempéré : la déportation le récompensa de son obéissance. On comprend que Jacques Doriot ne se laisse pas faire....