Extrait du journal

forçait souvent d'en ménager dans ses pièces, venait de nous asséner le plus terrible de toux : il n'était plus. La mort aveugle et stupide venait brutalement de nous le prendre. Nous ne reverrions plus ce visage intense dont les cheveux, gris de bonne heure, avaient adouci et embelli l'expression ; ni son visage affectueux des jours calmes, quand il, allait à vous, souriant, la main tendue, manifestant si gentiment son plaisir de vous rencontrer ; ni son visage traqué, au regard brûlant, des soirs de générale, lorsqu'il guettait votre impression, attendant anxieusement le verdict que vous alliez lui rapporter. Jamais je n'ai vu de visage aussi pathétique que le sien, ces soirs-là....