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Marianne, 17 juillet 1935

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Marianne
17 juillet 1935


Extrait du journal

Coureur de filles, oui, mais adorant sa femme et la rendant heureuse. Coureur d'argent, mais ne faisant jamais d'affaires, à une époque où il s'en fit tant : avant de lui coûter la vie, la Révolution lui avait coûté la moitié de la dot de Lucile ; ambitieux, mais content du moindre hochet : pourvu qu'on lui dit qu'il était un grand homme ; impulsif, excessif, susceptible, vaniteux autant que Robespierre a été orgueilleux, mais capable des plus grands attachements et des dévouements les plus passionnés. Il n'a jamais guidé sa pensée que sur ses sentiments, et ses sentiments se réglaient sur l'amitié qu'on avait pour lui. D'une atroce méchanceté à l'égard de ceux qui le méconnaissaient ou le blessaient, il se compromit follement pour Dillon, parce qu'entre eux s'était nouée une grande amitié. Il ne pouvait haïr ni aimer à moitié....

À propos

Marianne fut un journal politique et littéraire illustré sur une douzaine de pages, qui, malgré un succès limité, eut une influence notable dans les milieux intellectuels. Les photomontages politiques de Marinus en une devinrent son signe distinctif. Cet hebdomadaire de gauche modéré est souvent présenté comme le journal de l’élite intellectuelle française et étrangère. Lancée par l'éditeur Gaston Gallimard en 1932, Marianne fut dans les années 1930 une tribune de nombre d’artistes.

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