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Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 4 juillet 1858

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Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire
4 juillet 1858


Extrait du journal

CHRONIQUE LOCALE. On nous écrit de Naples, le 29 juillet, que la Compagnie du chemin de fer de Lyon à ta Méditerranée a acheté le chemin de fer de Naples à Castellamare. Nous sommes en mesure d’annoncer qu’il vient d’être décidé qu’à l’avenir les pistolets revolvers, au-dessous de 150 milli mètres de longueur totale, seront seuls prohibés à l’importa tion et considérés comme armes défendues. Une femme B., demeurant avec son mari, cultivateur à Pouilly-sur-Charlieu, a été arrêtée sur l’inculpation d’un vol de 400 fr. commis au préjudice du sieur Crétin, cultivateur en la dite commune. A la suite d’aveux ne laissant aucun doute sur sa culpabilité, elle a été écrouée et mise à la disposition de la jus tice. Le Journal de Saint-Etienne, dans son deuxième numéro qui a paru ce matin, contient un long article sur le Palais des Arts à Saint-Etienne. ^ On lit dans le Courrier de Lyon : « Que n’a-t-on pas dit contre les crinolines, objet de tant de railleries, de tant d’amères récriminations? On leur a reproché le possible et l’impossible; et, néanmoins, la malveillance mas culine est restée au-dessous de la réalité. Personne encore ne s’est avise de les accuser de tentatives séditieU'es : rien n est plus vrai cependant; car, pas plus tard qu’avant hier, une cou pable crinoline a désarmé un factionnaire de l’armée de Lyon en plein jour, à la face du soleil et du poste stupéfa ts. Voici comment a été perpétré cet acte de rébellion incroyable peutêtre, mais dont nous pouvons garantir la certitude. Avant-hier, à cinq heures du soir, sur une des principales places de notre ville,—i- nous ne la désignerons pas par son nom dans luc-ainte d’iittirer quelque désagrément à la victime de ce guet-apens, un jeune soldat, trop confiant en la sécurité publique, rêvait nonchalamment appuyé sur le canon de soa fusil, lorsque deux...

À propos

Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.

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