Extrait du journal

car M. de Cavour est le seul homme qui connaisse à fond la question italienne. Tout ce qui s’est passé depuis huit mois prouve que l’Italie est mûre pour la liberté. Les prémisses de la constitution de l’Italie en nation ont été posées. L’Kmpereur Napoléon aura la gloire immor telle de. les avoir formulées et d’avoir commencé à les traduire en fa,ils. La logique de ces faits fera le reste. Ici les choses marchent régulièrement. Une révolution complète est faite dans les esprits. On en constatera les résulta' * à la prochaine réunion du parlement Le rôle le plus défavorable de l’histoire contemporaine de l’Italie est celui que joue le royaume de Naples. Du reste, ce que le nou veau roi s^ra contraint défaire pir le Congrès, sera en tout cas un commencement pour arrivera quelque chose, et pourtant la question italienne ne scia pas résolue jusqu’au jour où Naples restera sous un gouvernement qui peut se vanter d’être unique au monde et qui se soutient précisément par son caractère tout-à-fait exceptionnel et extraordinaire. Si on veut se donner la peine d’étudier à fond la question napolitaine,on finira par se convaincre qu’elle se trouve dans ces conditions du nœud gardien. Four le résoudre, il faudra l’inter vention énergique du Congrès....