Extrait du journal

Bloc—3ST otes Lo neveu fat élu Mais l’oncle fut battu. Et lorsque, sur le tard, le premier regagna le berceau familial, il y trouva le second tout triste et les veux pleins de reproche.' Alors us grand trouble descendit en son âme et il s'inter rogea : .... Lui fallait-il se réjouir de sa propre élection ou s’allliger de l’échec avunculaire ? Le De vois était-il de garder le mandat à lui confié ou bien de s’on désister pour, en partageant sa retraite, aider le vaincu à mieux supporter l’adversité t Et comme il avait, ainsi que chacun sait, le plus admirable et universel talent qui soit, c» fut en strophes ailées que, tout naturellement, so traduisirent les agi tâtions de son grand cœur. Il dit, ou plutôt il chanta : Percé jusques an fond d n cœur D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une justo querelle Et malheureux objet d’une injuste rigueur, Je demeure immobile et mou âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé I Architecte Suprême t En cet affront, mon oncle est l’offeuaé Et l’offenseur mon parti même I Que je sens de rudes combats î Contre mon élection ma famille m’assiège ! 11 faut lâcher mon oncle ou bien perdre mon siège l L’un m’anime le cœur, l’autre retient mes pas. Réduit au triste choix de trahir mon ancêtre Ou do l'envoyer paître, Des deux côtés mon mal est infini, Architecte Suprême, Faut-il laisser son affront impuni Faut-il punir mon parti même ? Oncle, mairie, honneurs, jours calmes Noble et dure contrainte, aimable tyrannie , Tous mes plaisirs sont morts ou ma gloire ternie : I/un me rend malheureux, l’autre indigne des palmes» Cher et cruel espoir d’une âme généreuse Mais ensemble ambitieuse, Digne ennemi de mon plus grand bonheur. Scrutin qui fais ma peine, Dois-je passer pour un neveu sans cœur ? Dois-je passer pour un cln sans gène ? , Mais quoi l Donneyna démission l Partager un échec si mortel a ma gloire 1 Endurer que Bichon impute à ma mémoire D'avoir mal soutenu l'honneur de sa faction 1 Oublier que chacun, au Cercle Michelet, Quand io parle boit du lait î N’éeoutons plus ce penser suborneur. Tant pis pour le vaincu I Gardons à moa parti son plus grand orateur Puisqu’après tout mon pauvre oncle est f ....u I Mémo. , ü. B. — Toute demande de change ment d’adresse doit être accompagnée; d’une ancienne bande et de la somme; de 45 centime» en timbres-poste....