Extrait du journal

vers M. Duclos. On les sépare. Quel ques pupitres claquent au milieu des clameurs. Une injure de M. Monnet déchaîne le tumulte S’adressant à la droite, M. Monnet poursuit : Vous craignez que les élections d’avril soient à gauche. (Vives protestations à droite.) Certains d’entre vous souhaitent en Allemagne la politique du pire. Je dis clairement ce que vous pensez hypocrite ment. (Appl. extrême-gauche, protesta tions à droite.) Les pupitres claquent à droite ; ceux de la gauche y répondent. Le président s’efforce en va,in de cal mer la droite et le centre qui de mandent le rappel à l’ordre de l’ora teur. M. Sabatier, à droite, fait en tendre une protestation, couverte par le roulement des pupitres de l’ex trême-gauche. Pendant dix minutes, le bruit persiste. "Ne pouvant réussir à calmer la colère de ses collègues de droite, le président se décide à se couvrir et à suspendre la séance. M. Monnet descend de la tribune, applaudi par ses amis, hué par la droite et le centre. La séance est suspendue à 16 heu res 50. La motion Monnet est repoussée La séance est reprise à 17 heures 05. M. Monnet a la parole pour ter miner son discours. 11 recommence le procès de la majorité. Il souhaite voir s’instituer un débat sur les questions agricoles et dit que le dé bat sur la réforme électorale n’est pas urgent (applaudis, extr.-gauche). {Voir la suite en Dernière Heure)...