Extrait du journal

notre espoir. C’est dans ce Dieu qui se tient avec nous caché sur l’autel du sacrifice que place tous ses espoirs de paix et de tranquillité l’Eglise qui, au milieu des luttes et des conquêtes, avance à travers les siècles, se pros ternant devant Lui, le priant de dis poser nos jours de paix, demandant à l’Agneau qui efface les pêchés du monde de nous accorder la paix. » Le cardinal exalte ensuite la ma gnificence de ces trois jours que ie vicaire du Christ a vécu avec les pè lerins et le sublime du spectacle de l’univers catholique élevant d’arden tes supplications à Dieu et à sa sainte Mère pour demander grâce, paix et salut. Le cardinal dénonce les fauteurs des maux dont souffre l’humanité. Il évoque la détresse angoissante et la misère qui sévit dans l’ordre social. « Mais cette préoccupation même du pain quotidien absorbe les forces physiques et morales de beaucoup d'hommes sans leur laisser le calme et le répit pour penser à leur âme. Ils regardent la Croix et leur oreille i est sourde à sa voix. Ils rejettent | l’idée même de la Rédemption comme : injurieuse à la dignité humaine. Qu\’s ! se massent autour du drapeau de la J révolution sociale ou qu’ils soient possédés par la superstition de la race ou du sang, leur philosophie, aux uns comme aux autres, repose sur des principes essentiellement opposés à ceux de la foi chrétienne. {Voir la suite en dernière heure\...