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Mercure de France, 4 février 1815

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Mercure de France
4 février 1815


Extrait du journal

ÉLÉGIE SUR LA MORT D’ÉVARISTE PARNY. L'amant d*Eléonore a terminé ses jours ; Unissons nos douleurs à celles des Amours. Quoi ! verrai-je toujours, de deuil environnée, Sur la cendre des morts ina muse prosternée ? Faut-il, du tendre Onde empruntant les couleurs, Tirer des sons plaintifs d’un luth baigné de pleurs? Eh ! quel temps fut jamais en pertes plus fertile? La France donne encordes des larmes à Delille : La muse de Buflbn, éteignant son flambeau , Descend, avec Saint-Pierre, au fond de son tombeau, Et du tendre Grétry la lyre détendue Sous le toit de Rousseau repose suspendue (i). L'amant d’Eléonore a terminé ses jours : Laissons nos douleurs à celles des Amours....
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • rousseau
  • delille
  • grétry
  • france