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Mercure de France, 5 mars 1808

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Mercure de France
5 mars 1808


Extrait du journal

MON DEBNIEB AMOUBÉiieix. Dans l’enfance un rien intéresse , A l’enfance tout parait beau. Soudain l'âge de la tendresse Allume en nous un feu nouveau. Vénus qui pénètre nos âmes D'un souffle pur vient les remplir ; Feu créateur, célestes flammes ! Le cœur se plaît à vous sentir. Semblable à la feuille légère Que zéphyr chasse en se jouant , L’amour s’enfuit et la raison m'éclaire. Adieu fantôme vain, adieu songe brillant ! Sur mes sens désormais va régner la sagesse , Son triomphe est certain , j'obéis sans efforts. Elle épargne à mon cœur l'amoureuse tristesse . Èl je me trouve heureux et surtout sans remords. Mon sang n’est point glacé, j'aime encore ma Délie....
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • france