Extrait du journal

| à plusieurs reprises entre les mains I du comité d’Artois , et nous avons la ferme assurance , que Léopold fidèle à ses engagemens, guide par les sentimens de son cœur , et éclairé par ses propres intérêts, veut et voudra toujours secourir son allié , délivrer sa sœur , et garantir ses états , en détruisant le germe do la contagion.' Une grande occasion se présente. Jamais il ne s’offrit un moment plus favorable. Notre devoir est de sou mettre à V. M. ce qu’elle peut faire en faveur de la France. C’est à elle à prononcer. Nous ne rappellerons point ici la position actuelle de toute l’Europe.1 Le Nord et le Midi ont publié leurs intentions. La Prusse ne fait qu’une avec votre majesté. Nous nous em presserons de parler de l’intérieur du royaume. La nouvelle assemblée est tombée dans le mépris , le désordre affreux des finances annonce une banque route prochaine, il n’existe plus aucun ordre , aucun pouvoir dans l'état ; nos ennemis commissent leur danger, ils voient leur perte inévitable , mais il leur reste l’audace du crime , et nous le devons dire à un souverain , qui aime la vérité , la conduite exté rieure de votre majesté soutient leurs espérances, et les enhardit dans leurs projets sanguinaires. Le décret qu’ils viennent de rendre contre Monsieur, et contre les éraigrans, dévoile suffisamment leurs des seins. Ils savent , que les frères de l’infortuné Louis XVI mépriseront...