Extrait du journal

de boutique était beaucoup plus vif que l’amour de la patrie parmi les bourgeois de Metz (pendant le siège), et l’émeute du 28 octobre avait de bons motifs. Les madrés Messins s’étaient pourvus de provisions qu'ils gardaient par devers eux pour élever les prix sur le marché, tandis que les malheureux compagnons de leur destin manquaient du nécessaire par suite de cette cherté excessive, et que l’armée, elle aussi, souffrait de la faim. Chaque jour, les chevaux périssaient par suite du manque de fourrage ; pourtant, les Prussiens ont découvert des provisions de foin et de grain dans des Inux où on ne les aurait pas soupçonnées. Il en a été de même pour d'autres ressources d existence, et l’administration (française) ne parait ■* avoir été ni assez forte, ni assez avisée pour se...