Extrait du journal

* Les ennemis de la patrie, écrit M. Duarte, et la méchanceté de quelques traîtres à Peron et au peuple travailleur qui est celui qui vous aime sincèrement, ont voulu me séparer de vous, remplis de haine parce qu’ils savent que vous m’aimez et que je vous suis fidèle. Ils ont eu recours à la diffamation ; s’ils ont réussi à me couvrir de honte, ils n’ont pas réussi à me séparer de vous... J’ai été honnête et nul ne pourra prouver le contraire. Je vous aime du plus profond de mon âme et vous dis une fois de plus que le plus grand homme que j’aie connu est Peron... J’étais venu avec Eva, je pars avec elle, en criant : « Vive Peron, vive la patrie ! », que Dieu et votre peuple vous accompagnent toujours. Mon dernier baiser est pour ma mère et pour vous. Juan Duarte. » Le beau-père de Peron n’avait cessé de jouer un rôle actif au sein du régime. Il était l’un des derniers représentants de la tendance « gauchiste » à la présidence et était devenu à ce titre la cible de la tendance « de droite » qui, appuyée par l’armée, n’a cessé de gagner du terrain depuis la mort d’Eva Peron....