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Paris-soir, 25 septembre 1926

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Paris-soir
25 septembre 1926


Extrait du journal

» Ceci a son importance. Quiconque connaît bien le monde parlementaire sait que le standing d'un homme politique s'apprécie en vertu de la facilité avec laquelle on lui permet de réaliser des réformes qui ont consommé la perte de quiconque eut l'imprudence de les concevoir, de les préparer, de les promettre avec ostentation. M. Waldock-Rousseau a fait voter la loi de 1884 sur les syndicats. Jaurès n'y aurait jamais réussi. La France est donc un pays où l'on peut faire ce que l'on veut sous réserve de donner l'impression qu'on fait ce qui est prévu et permis. Que les bohèmes de la politique se gaussent, en conséquence, de ma ponctualité ! Libre à eux ! Ils perdent à anticiper le temps que je consacre à me souvenir. Si je leur emprunte leurs idées, ils me doivent la méthode qui les rend viables. Je ne crois pas, en outre, qu'on puisse être plus exact que moi sur le récit de mes efforts pour la paix. On en trouvera dans mes livres de souvenirs mieux que la doctrine, l'horaire. Je ne dissimule pas que j'use au service de la France les meilleures qualités de notre race, sinon les plus brillantes....

À propos

Paris-Soir est un quotidien français publié entre 1923 et 1944. Fondé par le journaliste et militant anarchiste Eugène Merle, ce quotidien à l'origine d’extrême gauche connut des débuts difficiles avant d’être repris par Jean Prouvost, qui lissa son contenu et en fit le plus grand journal français.

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