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Vert-vert, 12 juillet 1834

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Vert-vert
12 juillet 1834


Extrait du journal

C est qu il y a dans toutes les grandes infortunes une certaine dose d intérêt et de pitié. Si Barbaja. par exemple, cet arbitre tout puissant, cet ordonnateur suprême du dilettantisme napolitain, eût jamais élé forcé un jour de proclamer sa ruine; s il eût imité, par exemple, la folle et imprudente direction qui tient actuellement les rênes de San-Carlo. à coup sur il y aurait eu, en Italie, en faveur de Barbaja ruiné, une ligne de chanteurs jeunes ou vieux; Milan aurait vidé son Conservatoire, chaque gosier débutant ou invalide aurait apporté son contingent. La littérature française a créé pour relever une des puissances de la librairie, un livre qui s’est appelé le Livre des Cent-et-Un. Ainsi on eût donné une représentation gigantesque, le concours de tous, plus longue et plus brillante que toutes les fêtes du carnaval, qui se serait appelée les cent-et-une roulades, les cent et-un points d’orgue, les cent thune cavatines....
Vert-vert (1832-1902)

À propos

Vert-vert, journal sans abonnés est un quotidien français littéraire et dramatique. Dédié aux Beaux-arts, à la littérature et au théâtre, il avait aussi l’habitude, comme un grand nombre de titres de l’époque, de publier des romans sous forme de feuilletons.

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