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Cote de la Bourse et de la banque, 3 février 1899

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Cote de la Bourse et de la banque
3 février 1899


Extrait du journal

Paris, 3 février 1889 La séance du vendredi à la Chambre étant con sacrée, comme on sait, aux interpellations, M. Lasies se propose d’interpeller le gouvernement sur la hausse des prix du sulfate des cuivres. Peutêtre aussi quelque incident surgira-t-il au sujet de la commission chargée d’examiner le projet du gouvernement sur la révision. Des députés se pro poseraient, parait-il, de demander que le nombre des membres de la commission fut doublé. Cette tentative serait faite dans l’intention de déplacer la majorité que l’on suppose hostile au projet et d’amener le gouvernement à faire de nouvelles déclarations. C’est toujours dans l’ombre que se poursuit l’examen de l'enquête faite par M. Mazeau. On sait cependant que la commission juge incomplète et obscure l’œuvre du président Mazeau : on trouve, par exemple, dans le dossier transmis des lettres anonymes auxquelles les magistrats incriminés n’ont pas été appelés à répondre. La commission ne pouvait accepter de telles lacunes. Aussi, à la suite d’observations présentées au gouvernement par la commission, le garde des sceaux a-t-il dû se résoudre à demander aux magistrats enquêteurs des renseignements complémentaires. De ce fait, le dépôt du rapport de la commission va subir un nouveau retard. Quant à la portée du projet luimême, le gouvernement fait savoir par une note officieuse de l’Agence Havas que ses intentions avaient été mal interprétées : le projet n’innove qu’en ce qui concerne la compétence qui serait attribuée aux chambres réunies, lorsqu’il y aurait instruction préparatoire; mais la nouvelle rédac tion ne modilierait pas les pouvoirs de la Cour de cassation sur le fond, et celle-ci pourrait casser sans renvoi. Hier, la Chambre a continué la discussion du budget par le ministère des Travaux publics. Les quinze premiers chapitres ont été votés. La commission parlementaire des économies ad ministratives a adressé, à M. Charles Dupuy, une demande pour obtenir le concours des chefs des divers services publics. Le conseil des ministres décide d’informer cette commission que, selon le gouvernement, la meilleure façon d’accomplir sa tâche serait de charger des rapporteurs distincts, correspondants aux différents départements minis tériels, de s’aboucher avec les ministres compé tents. D’autre part, la commission du travail a demandé au gouvernement son avis au sujet de la proposition socialiste, tendant à insérer dans les cahiers des charges des travaux concédés par l’Etat, les départements et les communes certaines conditions de travail : maximum d’heures de tra vail, minimum de salaires, etc. Le gouvernement s’est prononcé contre des clauses de ce genre ; mais on pourrait examiner un système transac tionnel propre à donner certaines garanties aux ouvriers, en faisant consacrer par les cahiers des charges des règles en usage, selon les régions, pour la durée de la journée de travail et la quotité des salaires....

À propos

Lancée en 1873, la Cote de la Bourse et de la banque était un quotidien financier qui indiquait toutes les valeurs de bourses et les différents cours. Entre 1876 et 1877, le journal publie en supplément la Semaine financière. Il fusionne avec Le Messager de la Bourse en 1879 et devient alors la Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis. Le journal paraît sous ce titre jusqu'en 1940.

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