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Cote de la Bourse et de la banque, 2 février 1899

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Cote de la Bourse et de la banque
2 février 1899


Extrait du journal

Paris, 2 février 1899 La Chambre a liquidé hier, après une copieuse discussion sur le travail des prisonniers, la discus sion du budget des services pénitentiaires ; on a pu aborder la discussion du budget des travaux publics. M. Lasies a informé M. Delombre, ministre du Commerce, qu‘il lui poserait une question sur l’accaparement des cuivres. Pendant ce temps la commission saisie du projet sur la révision conti nuait de délibérer et restait impénétrable. Elle s’est contentée de communiquer les deux notes suivantes qui, on en conviendra, n’en disent pas bien long : « La commission a continué aujour d’hui l’examen du dossier et elle vient de faire demander au président du conseil et au garde des sceaux à quelle heure ils pourraient venir en con férer avec elle. La commission, après avoir conféré avec le garde des sceaux, s’est ajournée à demain, à une heure et demie, pour recevoir les communi cations que le gouvernement pourrait avoir à lui faire. » Un conseil de cabinet a eu lieu hier dans l’aprèsmidi au Foreign 0[[i<'c, sous la présidence de lord Salisbury, qui, par suite, n’a pu tenir sa réception diplomatique habituelle. M. Chamberlain, légère ment indisposé n’assistait pas au conseil. Le gou vernement français a été avisé officiellement de la venue en France de la reine d’Angleterre, pour le 7 mars prochain. La nouvelle officielle de ce voyage coïncidant avec les négociations qui se poursuivent actuellement entre les deux gouver nements, achève de consacrer la détente qui s’est produite. La commission des affaires étrangères du Sénat américain a décidé de ne plus s’opposer au vote des différentes résolutions présentées au sujet de la ratification du traité de paix. Le motif de cette décision est que la commission croit que toutes ces résolutions seront repoussées, excepté celle de M. Sullivan, portant que la ratification du traité de paix ne préjuge nullement de la politique à suivre aux Philippines, où aucune entrave ne sera ap portée à l’établissement d’un gouvernement stable et indépendant par les Philippins quand la situa tion permettra cette mesure avec espoir de bons résultats. Le gouvernement croit pouvoir compter sur 62 voix sur les 90 membres composant le Sénat, en faveur de la ratification du traité de paix. Deux des membres de la commission américaine aux Philippines sont partis pour Manille, mais Agoncillo est persuadé que le gouvernement d’Aguinaldo refusera de traiter avec cette commission avant que les autorités de Washington aient re connu les commissaires philippins. On mande de la Havane que les chefs cubains ayant définitive ment refusé d’accepter 3 millions de dollars pour le paiement de leurs soldats avant leur licencie ment, il a été décidé à Washington d’offrir jusqu’à 15 millions de dollars si on ne peut, faire accepter une plus petite somme. Rappelons que Gornez a demandé 60 millions de dollars. Quelle que soit la somme qui sera payée par les Etats-Unis, ce ne sera jamais qu’une sorte de prêt puisqu'on en...

À propos

Lancée en 1873, la Cote de la Bourse et de la banque était un quotidien financier qui indiquait toutes les valeurs de bourses et les différents cours. Entre 1876 et 1877, le journal publie en supplément la Semaine financière. Il fusionne avec Le Messager de la Bourse en 1879 et devient alors la Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis. Le journal paraît sous ce titre jusqu'en 1940.

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