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Je suis partout, 10 octobre 1936

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Je suis partout
10 octobre 1936


Extrait du journal

songe et nous traiteront d autonomiste» voir même d'hitlérien ! Peu nous importe ce que peuvent dire ceux qui pour continuer de re cevoir la manne gouvernementale se font les valets de Moscou sans se rendre compte, 1-.' malheureux, qu’en même temps ils se font les plus sûrs fourriers d’Hitler. Attaché de toutes les fibres de notre âme à notre grande et à notre petite patrie, nous estimons de noire de voir d’Alsacien et de Français de dénoncer ici les périls très graves qu’elles courent toutes deux et de clouer au pilori toutes les respon sabilités, si haut placées soient-elles. Jetons un rapide coup d’œil sur les dix-huil années qui se sont écoulées depuis le retour de l’Alsace à la France. Que la tâche était belle aux beaux jours de novembre 1918 ! Avec joie et fierté l’Alsace s’était jetée dans les bras de la France victorieuse. Celle-ci, pour rendre l’Alsace prospère et heureuse, n’avait...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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