Extrait du journal

On a fait croire au peuple qu’un gouverne ment neuf et hardi s'était enfin préoccupé de l’amélioration de son sort. La vérité est bien différente.. — Le gouvernement de Front populaire est un gouvernement sans autorité, sans courage, prisonnier de sa clientèle, constamment dé bordé par les événements. — Sous prétexte de faire régner la paix sociale, Il a créé de nouvelles injustices so ciales. — Les avantages que les petits travailleurs et les petits employés lui ont arrachés dans le désordre sont malheureusement Illusoires. — La politique financière du gouvernement Blum a commencé par LE GASPILLAGE et elle s’achève par LA DEVALUATION. — Sa politique extérieure est faite de concessions tardives à des nécessités qu’il dé plore. Faiblesse du gouvernement Le mouvement de grèves est né et s’est développé en dehors de lui. Après les avoir reconnues illégales, il a officiellement toléré les atteintes au droit de propriété. Et il les tolère encore, après s’être engagé à les Interdire. C’est sous la pression de la rue et dans la panique qu'il a fait voter une série de lois sociales bâclées, dont on s’aperçoit après coup : 1° Qu'elles seront fatales à un grand nom bre de moyennes entreprises ; 2° Qu'elles avantagent l’industriel qui uti lise Tr»>ch'n<\T su détriment de celui qui emploie des. hommes ; 3" Qu’elles imposent aux départements, aux communes, aux compagnies de chemin de fer des charges écrasantes, génératrices d’impôts nouveaux ou de tarifs accrus ; 4° Qu'elles portent le coup de grâce à notre marine marchande. Mais la preuve la plus éclatante de sa fai blesse et de son désarroi, il l’a donnée le 25 septembre en réalisant dans des conditions techniques et morales désastreuses la déva luation, qu’il s’était formellement engagé à ne pas faire. Absurdités...