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Je suis partout, 17 septembre 1937

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Je suis partout
17 septembre 1937


Extrait du journal

l'Autrichien n'a pas la fierté de sa patrie, de son histoire et de sa dynastie, la cons cience de son rôle en Europe, l'espérance d'une vie meilleure, le sentiment que perdre son indépendance serait à la fois se trahir lui-même, trahir son passé, trahir la Germa nie et trahir la civilisation. J'ai regardé un à un les graphiques si parlants et si clairs, qui montrent les pro grès accomplis dans tous les domaines de puis 1934. Derrière ces humbles vignettes, j'entrevoyais une somme si effrayante d'ef forts, de privations, de peines et d'épreuves que je me sentais pris d'une nouvelle amitié pour l'Autriche héroïque alors que j'avais si souvent pensé affectueusement à l'Autriche accueillante, aimable, douce et cordiale....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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