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Je suis partout, 23 juillet 1937

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Je suis partout
23 juillet 1937


Extrait du journal

• L'Exposition commence à prendre for me, mais elle n'est pas terminée. Loin de là. Trois mois après la date fixée pour Couverture, le centre régional n'est encore qu'un chantier ; le centre des colonies montre en core plus de carcasses que de pavillons finis. Bref, cette exposition d'art et de tech nique est d'abord la faillite de la technique. Qu'est-ce qu'une technique qui n'arrive ni à construire ni à parfaire ? Ainsi se trouve dégonflé le bobard sauvage de la machine-reine, du progrès indéfini. Il n'est point de machine, il n'est point de métier, sans les vertus humaines : l'application, la discipline, l'acceptation joyeuse de la tâ che, la soumission à un ordre supérieur. La première leçon que nous donne l'Ex position, c'est qu'il faut refaire l'âme de la...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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